vendredi 24 juillet 2009

Le vaisseau des voyageurs - Robert Charles Wilson

Un gigantesque vaisseau extra-terrestre apparaît soudain au-dessus de la terre telle une seconde lune. Pendant un an, il reste ainsi, immobile, silencieux et sourd. Nul ne connait les intentions de ses occupants et chacun vit dans une angoisse et une obsession permanentes. Bientôt, quelques médecins découvrent que les humains sont victimes d'un sorte de virus inconnu et dont les effets ne le sont pas moins. Une seule certitude, le nombre de "victimes" s'accroit de façon alarmante et personne ne semble à l'abri. Puis une nuit, un message est adressé en même temps à toute l'humanité. Plus exactement un choix, celui de l'immortalité. Contre toute attente, mais est-ce tellement étonnant ? une partie, minime, des humains refuse la proposition. Un sur dix mille pour être précis. Parmi eux, Matt Wheeler, médecin, dont pourtant tous les proches, jusqu'à sa propre fille, ont accepté l'offre des Voyageurs. Commence alors pour Matt et une poignée de ses concitoyens une vie nouvelle au milieu de Contactés de plus en plus distants.

Il se confirme ici la montée en puissance de l'auteur de livre en livre. S'il n'y avait qu'un détail à retenir pour indiquer cette maturation, je retiendrais la taille du roman. Même si, bien entendu, l'épaisseur d'un livre n'a jamais été synonyme de qualité, il convient d'admettre que la prose de Wilson s'étoffe montrant à quel point il a de plus en plus de choses à dire. Et il les dit de mieux en mieux. Le nombre de pages augmentant, le nombre de personnages augmente aussi. Et comme toujours quelques bonnes idées, ici forcément un peu plus développées.
Pourtant, il demeure encore quelques imperfections qui empêchent le roman de se hisser au sommets du genre. D'abord les personnages. Même si ils sont plus nombreux que dans les textes précédents, beaucoup trop d'entre eux sont à peine esquissés. Certains n'ont pas même une réplique, ou, pour ainsi dire pas. On a la désagréable impression qu'ils sont là pour "faire du nombre".
Et puis surtout, impossible, en lisant Le vaisseau des voyageurs de ne pas penser à ce chef d'oeuvre de King, Le fléau. Même si le point de départ des deux oeuvres est différent, l'ambiance de fin d'humanité est la même. Et les aventures des uns rappellent fortement les aventures des autres. Jusqu'à certains personnages qui trouvent comme un écho d'un roman à l'autre. On pourra donc préférer le livre de King à celui de Wilson.
Un très bon roman donc, mais qui n'a pas la densité de celui du maître du suspense. A lire, par conséquent, si vous n'avez pas lu Le fléau. Dans le cas contraire, j'ai peur qu'il n'apporte rien de bien nouveau.

La critique de Munin

mercredi 22 juillet 2009

La voie du sabre - Thomas Day

Japon, XVIIème siècle. Le jeune Mikedi voit sa vie, sinon tranquille, du moins toute tracée, bouleversée par l'arrivée chez son père, le seigneur de guerre Nakamura Ito, d'un curieux samouraï du nom de Miyamoto Musashi. Miyamoto n'a rien du guerrier traditionnel. Il est sale, il pue, il est grossier et trouve le moyen de se mettre à dos la plupart des hommes de son hôte. Après avoir remis à leur place une bonne partie des samouraïs de Nakamura, Miyamoto propose à celui-ci de prendre son fils Mikedi comme apprenti afin de lui enseigner La voie du sabre, avec la promesse de tout faire pour que ce dernier devienne l'époux de l'Impératrice-Fille ou Shôgun, l'un comme l'autre étant des honneurs suprêmes. C'est ainsi que le jeune garçon parcourt les routes en compagnie de ce maître atypique nouant d'abord avec lui une relation de haine qui va se transformer, au fil des ans, en une admiration sans bornes. Jusqu'au jour où le disciple va vouloir s'opposer à son maître ...

Je dois dire que ce livre fut une sacré bonne surprise. Je n'avais jamais entendu dire quoi que ce fut sur Thomas Day, que ce soit en bien ou en mal. Je n'avais donc aucun a priori en démarrant la lecture, ce qui est plutôt rare dans la mesure où, habituellement, j'écume les critiques avant toute lecture. C'est donc avec un esprit tout à fait libre que je me lançais dans l'aventure.
Ce qui frappe en premier lieu dans La voie du sabre c'est la connaissance subtile que l'auteur possède sur le Japon médiéval. La preuve en est l'impressionnante bibliographie proposée en fin d'ouvrage. On sent bien que tout ce que Day a pu lire sur le sujet est parfaitement digéré et maîtrisé. On apprend à l'occasion un certain nombre de choses qui mettent à mal quelques idées reçues.
Le récit est servi par une écriture qui se laisse lire avec bonheur et facilité. Tout le monde ayant, plus ou moins, vu des films de samouraïs ou à défaut, quelques films sur la Chine médiévale, qui leur font comme un écho, on s'émerveillera des images que le récit suscite, immanquablement, en nous. On VOIT, littéralement, le héros s'élever dans les airs et y rester suspendu, comme par magie, tout en distribuant force coup de sabre, pardon, de katana.
L'histoire est entrecoupée de courts contes extrêmement plaisants.
Rarement j'ai été plongé à ce point dans l'univers d'un auteur.
Autre qualité du roman : sa longueur. En 281 pages, il nous livre l'essentiel d'une histoire palpitante.

On dit souvent de tels romans aussi courts qu'ils ont été agréables à lire mais ne laisseront aucun souvenir particulier dans la mémoire. Je dis, quant à moi, que La voie du sabre va me hanter pendant encore très, très longtemps. C'est court, c'est beau, c'est bon. J'ai hâte de lire le reste de l'oeuvre de l'auteur.

dimanche 19 juillet 2009

Mort d'une héroïne rouge - Qiu Xiaolong

Environs de Shangaï. Le corps nu d'une jeune femme est découvert dans un canal. L'enquête est confiée, un peu par défaut, à la brigade des affaires spéciales. C'est donc au camarade inspecteur principal Chen Cao et à son adjoint le camarade inspecteur Yu Guangming qu'est confié le soin de résoudre l'affaire. Mais leur travail va se voir très vite compliquer. D'une part parce qu'aucune piste ne s'offre à eux, d'autre part parce que l'identité de la victime, une figure nationale, va donner à l'enquête un parfum politique.
Lorsque l'un des suspects se révèle être une personnalité importante, les deux policiers s'aperçoivent que, décidément, dans la Chine de Deng Xiaoping, il n'est pas toujours facile d'enquêter sur certaines personnes.

Ce qui défini essentiellement ce premier opus des aventures de Chen c'est, à coup sûr, le dépaysement. C'est une immersion totale et profonde dans la Chine moderne et en particulier Shangaï. Rien ne nous est caché. Du problème du logement, quand nous partageons le quotidien de familles qui vivent dans une pièce unique; à la diversité culinaire des différents restaurants de la ville; en passant par la difficulté d'être un policier intègre.
On y parle d'amour, de mariages arrangés, de vie de famille, de sexualité, de politique, de poésie, de la vie sociale, de l'ouverture à l'économie de marché et j'en oublie. Beaucoup.
Pour moi qui ne connaissait rien de ce qui fait la Chine d'aujourd'hui, en dehors de ce qu'on peut entendre dire à la télévision, à savoir pas grand chose, ce livre a fait l'effet d'une révélation. Mais loin de ressembler à une étude ou un essai pesant et ennuyeux, il reste avant toute chose un roman. Et la description de tout ce qui fait le Shangaï des années 1990 se fait sans douleur et avec bonheur. Le style (traduit de l'américain) n'est pas étranger au plaisir de la lecture. Nous avons droit, fréquemment, à des dialogues savoureux quoique naïfs ou candides. Cette candeur est-elle à imputer à l'auteur, ou bien est-elle le reflet des chinois d'aujourd'hui ? Je n'ai pas été capable de le déterminer.
Quant à l'enquête, si elle n'est certainement pas l'affaire du siècle, elle possède cette particularité de ne pouvoir exister, dans la forme qu'elle prend, qu'en Chine.

Un excellent livre donc, pour découvrir le quotidiens des habitants de l'empire du milieu. Sans pour autant me précipiter vers la prochaine enquête du camarade Chen, je pense que je regoûterai avec plaisir un jour ou l'autre.

J'ai lu Qiu Xiaolong grâce à Hugin & Munin.
Merci à eux.

vendredi 10 juillet 2009

Sac d'os - Stephen King

Michael Noonan est un écrivain qui connaît un certain succès. Lorsque sa femme, Johanna, meurt de façon soudaine, il se révèle incapable d'écrire la moindre ligne. Quatre ans après la tragédie, il décide de s'installer à Sara Laughs, une maison qu'il possède près d'un lac, au sein d'une petite bourgade de province. C'était la résidence préférée de Johanna. A peine installé, il sent, dans la maison, une présence surnaturelle. S'agit-il de Johanna ? De l'ancienne locataire ? D'un enfant mort noyé dans le lac ? Michael ne parvient pas à savoir. Ni même si la présence est totalement bienveillante. Un moment tenté de faire demi-tour, il fini par s'installer pour de bon.
Il fait alors la connaissance de Kyra, une adorable petite fille, et de sa mère, Mattie, femme-enfant qui vit seule avec la fillette dans une caravane, depuis la mort de son mari, Lance Devory. Lance était le fils de Max Devory, un enfant du pays et devenu immensément riche. Ce dernier cherche à tout prix à obtenir la garde de sa petite-fille. Michael, tombé sous le charme de la gamine et de sa mère, est amené à affronter, bien malgré lui, Devory. Il découvre bien vite qu'être l'adversaire d'un homme aussi riche et puissant est un enfer. Très vite, en effet, le cauchemar commence.
J'ai bien failli ne jamais lire de Stephen King. Tout ça à cause d'un stupide a priori que j'avais sur cet auteur. A priori que je dois, si ma mémoire est bonne, a de mauvaises critiques, non pas d'un roman de King, mais de toute son oeuvre. Je n'aurai donc qu'un seul conseil à donner à tout un chacun : faites-vous, en littérature, autant que faire se peut, une opinion par vous même. J'ai donc fini par tenter un Stephen King, puis voyant que je n'étais pas devenu beaucoup plus con, ou alors, je ne m'en suis pas aperçu, j'en ai lu un autre, puis un autre ... Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai jamais été déçu.
Et je n'ai pas davantage été déçu par Sac d'os qui est considéré, parait-il, comme LE chef d'oeuvre de King par la critique internationale. S'agit-il de son chef d'oeuvre ? Peu importe, c'est en tout cas l'un des très bon livres du maître.
On retrouve ici tous les ingrédients qui ont fait le succès des autres romans de l'auteur, avec, ici ou là, quelques entorses aux habitudes.
D'abord des gens ordinaires, dépeints dans leur vie ordinaire. Même si, ici, les personnages de Michael Noonan, l'écrivain, et de Max Devory, le magnat de l'informatique, sortent un peu de l'ordinaire. Et pour une fois, ce n'est pas à une famille américaine typique que nous avons affaire, si l'on excepte, bien sûr, Mattie et Kyra, mais elles forment une famille réduite à sa plus simple expression. Car King n'aime rien tant que de décortiquer les relations complexes qu'entretiennent les membres d'une cellule familiale. Relation mari-femme, mère-enfant ou père-enfant. Stephen King, j'en suis persuadé, aime les gens et il le montre.
Second ingrédient toujours présent dans l'oeuvre de King, et pour cause, la peur, l'horreur, la terreur, l'effroi. Même si ici, à travers une histoire de fantômes, il nous effraie bien moins qu'à l'accoutumée.
Non, le sentiment que l'auteur parvient d'abord à susciter chez nous est davantage assimilable à la rage. Rage face à ce grand-père immensément riche (il est capable de racheter un hôtel parce qu'il a besoin d'un endroit où dormir) qui a pris l'habitude depuis l'enfance de s'approprier ce qu'il désire sans se soucier de légalité. Rage aussi face aux habitants du coin tous, ou peu s'en faut, soumis à la volonté du vieillard. J'ai pensé, en lisant cette histoire, à un film dont j'ai oublié le nom (fichue mémoire). Dans ce film, Spencer Tracy (magnifique), débarque dans un petit bled pour remettre je-ne-sais-plus-trop-quoi à un vieux japonais. Sauf qu'il a un mal fou à retrouver le vieil homme et il va se heurter, petit à petit, à l'hostilité grandissante de la population, qui a, manifestement, quelque chose de pas très joli-joli à cacher à propos de ce citoyen de l'empire du soleil levant. On retrouve dans le roman de King la même solidarité mal placée des habitants face à des étrangers qui posent trop de question. Même si j'en ai parfois mal au ventre de rage rentrée, j'adore lire ces histoires peuplées de salauds ordinaires, de monstres d'apparence anodine, de pères de famille les mains couvertes de sang, de femmes au foyer la haine au coeur.
Et puis, Sac d'os c'est aussi une merveilleuse histoire d'amour, ou de plusieurs histoires. Michael et Johanna, Michael et Mattie, et même celle, paternelle celle-là, de Michael et Kyra. C'est également la hantise de la page blanche chez l'écrivain.
Tout reste finalement assez classique, mais traité avec le savoir-faire du maître. Le texte est long, plus de 700 pages, mais se lit avec l'aisance habituelle qu'on éprouve avec chaque roman de l'auteur. On se retrouve particulièrement happé par le récit dans les 200 dernières pages au cours desquelles, certains passages sont en mesure d'arracher des larmes aux plus endurcis.
Du tout bon King. Définitivement.

mercredi 1 juillet 2009

Chromozone - Stéphane Beauverger

Chromozone 1

J'inaugure avec ce billet une habitude qui, je l'espère, durera longtemps. J'ai en effet l'intention de me passer désormais de la quatrième de couverture et de faire un résumé personnel des livres. C'est plus dur mais c'est plus mieux.

Le lieu tout d'abord. Notre bonne vieille terre. Plus précisément l'Europe. Et plus précisément encore : Marseille, Berlin, Enez Eussa (Ouessant). L'époque ? Loin, ou pas si loin, dans le futur. Pour être exact, 15 ans après l'apparition d'un virus informatique qui a détruit, irrémédiablement, tous les systèmes d'information et de communication.
Plus d'internet : l'horreur.
Les gouvernements et les autorités traditionnelles ont disparus. Les gens se sont regroupés en communautés le plus souvent ethniques ou religieuses, enfermées dans des quartiers entiers placés sous haute sécurité : les conforteresses. Quant au pouvoir, qui ne reste jamais longtemps vacant, n'est-ce pas ? il est détenu, quelle surprise, par de grosses multi-nationales qui développent de nouveaux moyens de communication ce qui les placent, de facto, en position de dominer le monde.
C'est dans ce contexte que nous suivons l'itinéraire de trois personnages.
Teitomo à Marseille. C'est une espèce de policier géant qui semble davantage agir de sa propre initiative que sous les ordres de ses chefs.
Gemini à Ouessant. C'est un gamin qui tente de survivre sur une île abandonnée de tous. Ici, le pouvoir est assuré par une bande de pseudo-celtes, des nazillons prônant la suprématie de la race blanche et toutes ces conneries.
Justine à Berlin. Justine est la femme et la plus proche collaboratrice du patron de la plus grosse entreprise en charge de développer les nouveaux moyens de communication, moyens principalement basés sur les phéromones. C'est l'ère de l'homme-abeille en quelque sorte.
Bien entendu, l'histoire va réunir ces trois là. Ce qui m'amène, au passage, à dénoncer une pratique de plus en plus courante, je trouve, consistant à dénigreravec force cette façon de procéder. Ces critiques semblent préférer un scénario plus linéaire. Et si moi je disais que la linéarité je trouve ça chiant. On me dira que tous les goûts sont dans la nature. Je suis d'accord. Mais justement, pourquoi tomber à bras raccourcis sur l'auteur qui utilise cette façon de présenter son récit. Démarrer l'histoire au moment où tous les personnages sont déjà réunis c'est d'une raconter une autre histoire, de deux se priver des raisons qui les ont conduits à être réunis.
On peut critiquer le style de l'auteur, la pauvreté de son histoire, l'inconsistance de ses personnages. Mais sa construction ? J'en reste pantois. Cette technique est vieille comme mes robes et elle est le fondement même de l'un des meilleurs polars français que je connaisse : Le cercle rouge. Fin de la parenthèse énervée.
Ces trois histoires convergentes sont, en outre, l'occasion pour l'auteur de changer de ton, de rythme, d'univers. D'autant que, comme vous l'aurez compris, nos trois héros sont situés sur des barreaux bien différents de l'échelle sociale. De tout en bas avec Gemini, à tout en haut avec Justine en passant par un niveau intermédiaire avec Teitomo.
Tout cela est écrit dans un style simple et direct, très facile à lire et avec beaucoup de rythme. Les personnages sont particulièrement réussis et complexes. Ni blancs, ni noirs, ils sont capables du meilleur comme du pire. L'ensemble n'a pas été sans me faire songer à Philip K. Dick (j'ai pensé, forcément, à Docteur Bloodmoney) ou à John Brunner. Excusez du peu. L'auteur nous présente une vision très noire, mais malheureusement, très réaliste du futur.
Si j'avais un reproche à faire à ce premier tome, c'est le manque d'explications ou d'éclaircissements des évènements, des technologies, des situations. Nous savons très, très peu de chose de ce qui s'est passé, ni le comment, ni le pourquoi. Rien, si je ne m'abuse, sur ce que sont devenus les différents gouvernements. Rien sur la façon dont fonctionnent les nouvelles techniques de communication. Quid aussi de la police à laquelle appartient Teitomo ? Je n'ai pas le souvenir qu'on sache qui la finance par exemple.
Je pense qu'il s'agit avant tout d'une vieille tradition des écrivains d'anticipation français qui privilégient l'écriture (style et histoire), là où leurs homologues anglo-saxons privilégient les longues explications scientifiques. Parfois je me dis qu'un juste milieu serait juste parfait.

Voilà en tous cas un premier opus qui m'a donné très envie d'attaquer la suite. Disons-le tout net : j'aime bien ce que fait Stéphane Beauverger.

Critique chez Nebal

Le Cercle d'Atuan

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