mardi 5 juillet 2011

Le mystère de la chambre jaune - Gaston Leroux

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Le mystère de la chambre jaune - Gaston Leroux

Arutha se met à la page ...

Ceux qui me connaissent ne serait-ce qu'un peu, savent que j'ai toujours été vivement intéressé par les livres électroniques. Jusqu'ici, j'avais fait des tentatives plus ou moins couronnées de succès pour lire des ebooks sur les supports les plus divers. Tout ce qui comportait un écran, grosso modo.
Les mêmes savent peut-être également à quel point je suis irrésistiblement attiré par les tablettes tactiles qui représentent pour moi, tout ce que j'ai toujours cherché dans un appareil high-tech : taille, praticité, lecture vidéo, audio, lecture de textes, d'images ainsi que des applications dignes d'un pc de bureau. Un vrai pc de poche, quoi ! Et sans son encombrant clavier.
Alors quelle ne fut pas ma joie de découvrir, un peu par hasard, l'objet qui allait remplir toutes ces fonctions. Le ereader déguisé en tablette tactile (à moins que ce ne soit l'inverse) et ce, à un prix nettement plus abordable que tout ce qui est proposé, dans un monde ou dans l'autre. J'ai nommé l'Archos 70b ereader.
Tout d'abord, il faut savoir que le 70b est vendu comme un lecteur de livres électroniques. Officiellement. Le bureau qui apparaît, lorsqu'on allume la bête, est d'ailleurs essentiellement une application de lecture d'ebooks. J'ajouterais même une belle application. J'adore voir, lorsque je passe le doigt sur l'écran de droite à gauche (ou de gauche à droite), l'animation qui simule une page qui se tourne. Je ne m'en lasse pas. Mais on peut, accessoirement, accéder bien sûr à toutes les autres fonctions (vidéo, audio, photos, internet ...).
Parce qu'il a pas mal de ressources, le joujou. D'abord il est multimédia. Il sait lire des vidéos en 720p, des images, des pdf. Avec une qualité que j'ai jugé parfaitement acceptable. Il possède une connexion wifi qui lui permet d'accéder à internet ou de lire les mails. Et même si l'accès à l'Android Market n'est pas possible (comme chez tous les appareils Archos), nous avons l'accès à l'appslib (l'Archos market si on veut) qui est déjà bien fourni. Et puis on trouve sur la toile, en cherchant un peu, un tas d'applications supplémentaires.
C'est ainsi que l'on peut, si l'on veut, charger un bureau différent de celui d'origine qui n'est pas, il faut en convenir, un modèle d'esthétisme et de modernité.
C'est ce que j'ai fait. Du coup j'ai un bureau tout beau, avec tout plein de widgets. Et quand je dis un bureau, je devrais dire trois puisque, comme la plupart des autres, le launcher (ou home, comme on veut) que j'ai choisi propose plusieurs bureaux (ou écrans).
J'ai ajouté également un agenda, un logiciel de prise de notes, un widget météo ... J'ai même un widget me permettant de lire les vidéos de youtube (il faut savoir que le 70b est en Android 2.1 qui n'a pas de plugin flashplayer). Et un autre pour accéder à une floppée de radios.
Encore une fois, c'est un petit pc. Certes limité mais déjà bien sympathique.
Petit bémol (très léger en ce qui me concerne), l'écran est résistif. Pas capacitif. Ce qui veut dire qu'on ne peut pas frimer en faisant un zoom rien qu'en écartant les doigts. La belle affaire. L'écran reste malgré tout parfaitement réactif. De plus, la tablette est munie d'un accéléromètre, qui permet d'avoir un affichage à l'endroit, quel que soit le sens dans lequel on tient la tablette.
Voilà, tout ça pour la somme de 129 euros. Moins cher donc que la plupart des liseuses ou des tablettes. Bien entendu, ce qu'elle offre n'est pas comparable mais reste, à mon avis, tout ce qu'il y a de plus honnête.
Bon, c'est pas tout ça, mais il va falloir que je télécharge quelques livres. Libres de droit pour le moment (donc gratuits) parce que, comme je l'ai souvent dit, l'offre actuelle en français est pauvre et hors de prix. Et il faut que j'amortisse mon achat, ou madame ne va pas être contente ...
À bientôt pour une chronique 100% électronique.

Ci-dessous, un exemple de launcher avec trois bureaux différents.


La mystérieuse affaire de Styles - Agatha Christie

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La mystérieuse affaire de Styles - Agatha Christie

No country for old men - Cormac McCarthy

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No country for old men - Cormac McCarthy

Des vents contraires - Olivier Adam

Eh bien voilà ! Ma première chronique de littérature blanche. Cela devait bien arriver. Et en particulier lorsque l'offre en nouveaux poches de littérature de l'imaginaire s'étiole comme une peau de chagrin. Enfin, je parle d'une offre digne d'intérêt pour votre serviteur. Lors de mes dernières visites à mon libraire préféré, j'ai été effaré par la vision de cauchemar des nouveautés mises en avant. Aussi bien les titres que les couvertures sont épouvantables (qui cause de l'épouvante). Et 9 sur 10 sont des Milady (je n'ai rien contre cette collection, entendons-nous, mais il devient de plus en plus clair pour moi que ce n'est pas ma tasse de thé). Bref, revenons à nos moutons.
Or donc de la littérature blanche. Et qui plus est d'un jeune auteur contemporain. Ce qui est extrêmement rare chez moi. Le dernier cas recensé devait être un roman de Philippe Djian. Cela ne date pas d'hier. Et puisqu'on parle de Djian, il y a probablement une certaine filiation entre les deux auteurs. Adam ne fait pas du Djian mais il y a dans le ton du roman des éléments de rapprochement indéniables entre les deux.
L'auteur, tout comme son aîné a choisi de nous parler d'un type ordinaire et de son quotidien assez ordinaire aussi mais affligé d'un fardeau qui l'empêche d'avancer. Le narrateur est le père de deux enfants (un garçon une fille) dont la compagne a brusquement disparue sans laisser de traces depuis plusieurs mois. Personne ne sait ce qui a pu se passer mais la plupart des gens imaginent qu'elle est partie parce qu'elle ne supportait plus la vie avec son compagnon. Ou ils préfèrent imaginer cela plutôt que quelque chose de plus tragique, de plus définitif.
Lorsque l'histoire commence, notre petite famille s'apprête à déménager pour recommencer une nouvelle vie à Saint Malo, ville où le père a passé son enfance. Il va là-bas retrouver son frère qui lui a proposé une place de moniteur dans l'auto-école qu'il dirige. Et nous vivons l'installation de ces trois êtres écorchés par la vie, leur nouveau départ
Et c'est l'occasion de nous présenter une galerie de personnages divers et variés et ô combien attachants. La petite Manon d'abord, quatre ans, si fragile, si vulnérable. Son grand frère Clément qui souffre en silence. Et puis le père, Paul, un peu largué et qui fait ce qu'il peut pour maintenir la petite famille à flot.
Mais il y a aussi Alex, le frère de Paul et Nadine sa femme qui souffrent de ne pouvoir avoir d'enfants. Justine, une élève de Paul, jeune et jolie fille mais du genre désagréable. L'inspecteur Combe, vieux flic désabusé. Une voisine âgée et malade. Et j'en passe.Et tout ce beau monde réunit nous offre une tranche de vie, courte mais riche, de ce papa abandonné. Tellement riche, même, qu'on peut trouver le nombre d'aventures un peu excessif pour un homme ordinaire. Mais en même temps, il faut bien qu'il se passe quelque chose. On pourra aussi trouver un rien agaçant ce père parfait qui n'élève jamais la voix sur ses enfants. Devant un tel personnage, j'ai l'impression d'être un père monstrueux.
Mais ces quelques défauts mineurs n'entament jamais le plaisir de la lecture ni celui de cette plongée au cœur de la vie de gens ordinaires mais attachants. Et puis n'oublions pas cet autre personnage au moins aussi important que tous les autres : Saint Malo et sa région.
Une découverte agréable, donc, et une lecture plaisante. Il n'est pas exclus que je lise d'autres romans du garçon.