lundi 16 novembre 2009

La Guerre des Cygnes - Sean Russell

Court : Magnifiquement chiant.
Long :
Tam, Fynnol et Baore sont trois jeunes cousins. Ils quittent pour la première fois leur village natal pour aller acheter des chevaux et surtout pour sortir pendant quelques jours de leur routine. En chemin, ils rencontrent le très mystérieux et inquiétant Alaan. Ce dernier va entrainer les jeunes gens dans des aventures beaucoup plus extraordinaires qu'ils ne s'y étaient attendus et surtout, infiniment plus dangereuses et terrifiantes. D'autant qu'à une guerre inévitable entre les deux plus grandes familles du pays, les Renné et les Wills, s'ajoute un combat autrement plus angoissant entre des esprits surgit du fond des âges. Les enjeux de ce dernier conflit dépassent de loin l'imagination des simples humains.

Si on doit extraire une qualité évidente de cette trilogie, c'est bien entendu l'écriture. Le style est à la fois fluide et magnifique. Simple et beau. Mais il est hélas utilisé pour raconter une histoire avec une lenteur, majestueuse certes, mais également exaspérante. Il est clair que le texte de plus de 1800 pages aurait pu être réduit au tiers sans nuire à l'ossature et en lui apportant une légèreté qui l'aurait rendu plus digeste.
J'ai déjà eu l'occasion de dire à quel point le deuxième volume était sans intérêt. La quasi totalité des personnages passent leur temps dans une espèce de marécage dont ils ne sortent, à la toute fin, sans avoir accompli quoi que ce soit.
De fait, le grand paradoxe de la trilogie, c'est que la plupart des personnages sont toujours en mouvement. En fait, ils ne tiennent pas en place. Et pourtant, on n'éprouve pas le sentiment de lire un roman d'action. Tout à l'air vain. Les personnages nous donnent surtout l'impression de brasser du vent.
Pire encore, ils ne semblent pas avoir d'objectifs bien précis. Chaque fois qu'une idée vient à l'un d'eux, chaque groupe se précipite vers tel ou tel endroit, vite rejoint par les autres. C'est à une course sans fin, sans but, sans intérêt que l'on assiste.
Assez curieusement, ce sont les "aventures" des personnages les moins mobiles qui sont les plus intéressantes. Avec eux il est davantage question de ruses, de luttes contre les divers complots et trahisons de toutes sortes, de réflexions. Et ça fait un bien fou à côté de l'agitation violente et erratique des autres.
Pourtant il y avait de bonnes idées dans cette trilogie. Trop peut-être. On a parfois le sentiment que tout part dans tous les sens, sans maîtrise.
Et quelques personnages sont ma foi bien attachants. Les plus "calmes".
Je suis persuadé que si l'ensemble avait été réduit à un tome de 600 pages, il aurait fait un excellent livre.
Dommage.

samedi 7 novembre 2009

PAL visuelle

Mise à jour du samedi 7 novembre 2009.

mercredi 4 novembre 2009

Téméraire, tome 1 - Naomi Novik

Court :
Bof.
Long :
Will Laurence est un jeune capitaine de la Navy du temps où l'ennemi de l'Angleterre était un certain Napoléon Bonaparte. A la suite d'un combat naval, Laurence assiste à l'éclosion d'un oeuf de dragon. Il va être amené à adopter le dragon (ou est-ce l'inverse ?) et va le baptiser Téméraire. Affectés tous les deux dans les Aerial Corps ils vont entamer un entrainement éprouvant avant de participer à des missions délicates.

Il faut reconnaitre que le sujet était alléchant. D'abord des dragons. J'adore. Ensuite les guerres napoléoniennes. L'idée était originale. Le début du récit est très prometteur. A tel point que je m'y laisse prendre. Mais ... Car il y a un mais ...
Il apparait très vite que le lectorat visé est clairement celui des adolescent. Ce n'est pas un problème en soi, mais je ne suis plus un adolescent depuis longtemps. Ensuite le personnage du capitaine Laurence est loin d'être attachant. Il est coincé dans ses bonnes manières à tel point qu'il en devient pathétique et agaçant. Quant aux invraisemblances, elles sont parfois trop énormes pour ne pas nous faire grincer des dents. Je ne retiendrai que celle du nombre incroyable (c'est le mot) de personnes montant sur le dos du dragon. Enfin, même l'action se révèle assez pauvre et sans grand intérêt.
En résumé, après un début encourageant, le roman se révèle bien décevant.
Une oeuvre tout ce qu'il y a de plus dispensable.

dimanche 1 novembre 2009

Xanth, tome 1 - Piers Anthony



Ce tome 1 de Xanth était la lecture d'octobre du Cercle d'Atuan.

Les autres critiques du Cercle :
Acr0
Olya
Spocky
Tigger Lilly
Ryuuchan