dimanche 24 avril 2011

Crains le pire - Linwood Barclay

C'est la deuxième fois que je suis contraint d'acheter un livre chez France Loisirs pour être arrivé à la date d'échéance trimestrielle d'achat sans avoir choisi un ouvrage. La première fois, c'était pour Nephilim. Ça n'avait pas rencontré chez moi une totale adhésion. Alors cette fois, pour Crains le pire, bonne pioche ?
Ma foi, s'il faut en croire la rapidité avec laquelle j'ai lu le roman (sur deux jours) et l'avidité avec laquelle je reprenais ma lecture après chaque pause, alors oui, bonne pioche, très bonne pioche même. Dans le genre page-turner, comme on dit en français, l'ouvrage se pose un peu là. Bon, d'accord, je vous concède que je lis assez peu de thriller en général. Ce qui me rend sans doute indulgent. Il n'empêche que j'ai beaucoup apprécié de suivre les aventures de ce père à la recherche de sa fille. Parce que je suis papa d'une petite fille ? On va dire que ça joue, mais pas uniquement ça.
Pour résumer en quelques mots l'impression que m'a laissée le roman, je ne trouve rien de mieux que de le qualifier de Stephen King light. Non pas pour signifier qu'il est de moins bonne qualité que les livres de l'auteur de Shining, mais tout simplement parce que, d'une part, Crains le pire est un thriller, pas un roman d'horreur et que, d'autre part, le propos est bien moins délayé. L'essentiel du texte est consacré à l'action. Je n'ignore pas que les principaux reproches faits à King sont sa propension à délayer, délayer, délayer ...
Mais alors, qu'est-ce qui rapproche les deux auteurs ? Tout simplement leur goût, leur sympathie pour ces américains moyens qui sont un peu le cœur du peuple des États-Unis. Comme King, Barclay nous montre ces banlieusards dans leur quotidien mais par petites touches qui ne nuisent jamais au rythme de l'histoire.
On pourra juste reproché à l'auteur de nous nommer (marque et modèle) chaque véhicule qui participe à l'action. Bon, mais comme le personnage principal est un vendeur de voitures et que le récit est à la première personne (c'est lui qui raconte) on finit par ne plus y faire attention. D'autant que cela renforce un côté réaliste.
La galerie de personnages qui nous est présentée est réussie. Ni trop, ni trop peu de protagonistes et chacun d'entre eux à droit à un minimum de description qui le fait exister.
L'histoire comporte son lot de rebondissements, comme il se doit dans un roman du genre. Et même si parfois,  on voit arriver le coup de théâtre quelques pages avant, voire quelques chapitres, dans l'ensemble, l'auteur parvient à nous balader.
Un excellent moment de lecture et après tout, qu'est-ce qu'on demande à un roman ?

2 commentaires:

  1. Il serait pas mieux sur ton autre blog "Noir et sans sucre", vu qu'il n'y a plus de mise en ligne depuis décembre 2010. Que se passe-t-il ? Tu lis plus de polar ?

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  2. Bonne question Kactusss. Déjà, oui, je ne lis plus de polar et ensuite j'ai trois chroniques de retard sur Noir et sans sucre. Je pense que je vais rapatrier les chroniques ici et fermer le blog. J'ai eu une fausse bonne idée.

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