lundi 2 juillet 2012

La Cabane de l'Aiguilleur - Robert Charles Wilson

Science-Fiction
Quatrième de couverture :
A la mort de sa mère, Travis Fisher est recueilli par sa tante, Liza Burack, à Haute Montagne. Malgré la Grande Dépression, la vie y est simple, rythmée par le travail à la fabrique de glace, les sermons à l’église baptiste et les sorties avec Nancy Wilcox. Travis en viendrait presque à oublier son statut d’inadapté.
Mais il y a la mystérieuse Anna Blaise, elle aussi hébergée par les Burack. Qui est-elle vraiment ? Quel secret cache-t-elle dans sa chambre systématiquement close ?

La Cabane de l'Aiguilleur est le premier roman de Wilson. Et on y découvre déjà ce qui fera la signature littéraire de l'auteur : des personnages attachants, simples dans leur humanité. Mais le traitement qu'en fait l'écrivain est très complexe. Aucun des états d'âme des personnages ne nous sera caché. L'idée d'avoir situé l'action en pleine dépression est forte et originale. Et on pourrait se croire plongé par instants dans un roman de John Steinbeck. D'autant que les personnages d'Anna et L'Os ne sont pas sans évoquer (avec un peu d'imagination) ceux de Georges et Lennie du roman Des Souris et des Hommes. Le côté Science-Fiction n'est pas particulièrement appuyé et on peut avoir l'impression, dans de longs passages, d'être en train de lire un récit de littérature classique. Ce qu'il faut prendre comme un compliment dans ma bouche, bien évidemment.
À lire donc pour passer un agréable moment.

5 commentaires:

  1. J'avais vraiment beaucoup aimé ce roman dont je n'attendais pas tant que ça, peut-être parce que c'était le premier, peut-être parce que je n'en avais jamais entendu parler dans les discussions sur l'auteur. Ça reste un de mes souvenirs "wilsoniens" les plus agréables.

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  2. Toujours à l'affut de bon Wilson. Je le note.

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    1. 'tention hein ! C'est pas un chef d'œuvre. Mais il est vraiment agréable à lire.

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  3. J'aime bien ce que j'ai lu de Wilson jusqu'ici.
    Je prends bonne note de celui-là.

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