vendredi 28 août 2009

Le Sorcier de Terremer - Ursula Le Guin

Duny est un jeune garçon qui vit sur l'île de Gont, réputée pour ses sorciers. Un jour, Duny découvre son talent pour la magie. Sa tante, la sorcière du village, décide de lui enseigner tout ce qu'elle sait, finalement bien peu de choses. Lorsque les Kargues, les voisins belliqueux, débarquent sur Gont, Duny parvient à en débarrasser l'île. Il est alors confié aux bons soins d'Ogion, un puissant mage, qui le baptise Ged, son nom secret, encore qu'il soit connu par le reste du monde sous le nom de l'Epervier. Tandis qu'il suit l'enseignement de son maître, Ged libère, à cause de sa vanité, une ombre maléfique qui ne cessera pas de poursuivre Ged. Quelle est la nature de cette ombre ? Ged en viendra-t-il à bout ?

Comment faire la chronique d'un monument de la fantasy ? Dire qu'on est resté insensible à la force du récit nous fait passer pour des béotiens. Et pourtant. Bien que le style soit très fluide, que le texte n'ait pas pris une ride en quarante ans, que le rythme soit soutenu, il manque un je-ne-sais-quoi au récit pour accrocher le lecteur. La faute déjà peut-être au rythme dont j'ai déjà parlé. Les évènements s'enchainent si vite qu'on a à peine le temps de s'installer dans l'histoire. Autre conséquence : les personnages manquent un peu de profondeur. Ged est au final peu attachant.
Il reste que le monde créé par Ursula Le Guin ne manque pas d'intérêt. Cet univers d'îles est original. Le système de magie est bien détaillé et possède une certaine vraisemblance.
J'avais déjà lu ce Sorcier de Terremer il n'y a pas si longtemps. J'en avais tout oublié et je n'avais jamais été pressé d'en lire la suite. Force est de constaté après cette seconde lecture qu'il y a si peu à se rappeler que l'oubli est compréhensible.
A lire donc pour compléter sa culture fantasy et aussi parce que la lecture en est agréable. Mais autrement, assez dispensable.

Chroniques des potes du Cercle d'Atuan:

5 commentaires:

  1. Argh, le vilain...
    Pour la peine je le lirai plus de Hobb. Na !

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  2. Ah c'est sûr. Le Guin et Hobb c'est pas la même école. Que veux-tu, je crois qu'il devient évident que je suis un contemplatif. Mais il parait que la suite est mieux. Je vais essayer quand même.

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  3. Plein de courage Mr Arutha à ce que je vois. En espérant que la suite fasse vite oublier ce premier tome qui accuses le poids des ans.

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  4. Ah mince, ça me fait un peu peur. J'ai lu ce roman il y a lontemps et c'est vrai que j'ai pas tout enregistré, il m'en reste néanmoins une très bonne impression. J'avais envie de m'y replonger mais vu les commentaires j'ai peur de tomber dans une fantaisie qui a mal vieillie

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  5. Je l'ai relu récemment. Que c'est guimauve et ennuyeux...

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