J'inaugure une nouvelle façon de vous dire ce que j'ai pensé des ouvrages que j'ai lus.
Tout en étant bien différent et moins complet que ce que propose, avec talent, notre ami Salvek, je ne peux nier une certaine identité d'inspiration.
Aujourd'hui donc, pour la première, Les Aventuriers de la Mer de Robin Hobb
samedi 31 octobre 2009
mardi 6 octobre 2009
La Stratégie Ender - Orson Scott Card

lundi 5 octobre 2009
Darwinia - Robert Charles Wilson

Le but de l'expédition est de remonter le cours du nouveau Rhin et de traverser les Alpes. Mais en plus des dangers naturels de ce nouveau monde les explorateurs auront à affronter des périls nés d'une guerre éclair qui éclate entre les britanniques, qui revendiquent les terres qui ont remplacées la Grande-Bretagne et les américains bien décidés à coloniser ces terres qui viennent de surgir de nulle part. Mais le mystère même qui préside à l'émergence de ce nouveau continent n'est-il pas porteur d'un danger encore plus grand ?
Au moment de faire ma chronique, j'avoue ma difficulté à décider si j'ai apprécié ou non ce livre. D'aucuns diront que c'est probablement le signe que je ne l'ai pas aimé tant que ça. Peut-être. Le fait est que je suis certes parvenu jusqu'à l'ultime page sans effort et sans réel déplaisir. Et pourtant. Alors que la réputation de Wilson n'est plus à faire dans le domaine de la peinture des personnages, j'ai eu l'impression qu'il y avait mis, cette fois-ci, moins de soin. Reste l'histoire, ou devrais-je dire les histoires ? Car outre les aventures de Guilford, nous suivons également les péripéties de sa femme et de sa fille, ainsi que celles d'un médium "possédé" par un dieu. Procédé classique me direz vous. Les différentes histoires finissent par aboutir au même point et forment alors le dénouement. Sauf que non, pas tout à fait ici. L'histoire de l'épouse de Guilford n'apporte pas grand chose au récit global et celle du spirite pas beaucoup plus. Quant aux interludes qui servent d'explications aux évènements décrits, ils sont complexes dans le détail, lorsque l'auteur nous livre les fruits de son imagination. Nous assistons à un déballage de ce qu'il faut bien appeler parfois des élucubrations dont le sens nous échappe la plupart du temps. Dans les grandes lignes toutefois, les explications sont très simples. Trop peut-être ? Nous ne sommes pas si loin d'avoir affaire à des Dei ex machina et grâce auxquels on va pouvoir justifier tout et n'importe quoi.
Bon, on l'aura compris, après mûres réflexions, je crois pouvoir dire que ce Darwinia ne figure pas au sommet de mon classement des oeuvres de Wilson et, je le crains, loin du sommet de tout ce que j'ai lu. A la différence de mes camarades de la blogosphère littéraire, je ne suis pas sûr que les romans de Wilson s'améliorent au fil du temps. Celui-ci est déjà le deuxième de suite qui me laisse sur ma faim. Les récits s'étoffent, certes, mais parfois de façon un peu artificielle. L'idée de départ, comme bien souvent chez cet auteur, était très séduisante, mais la montagne a accouché d'une souris. En vérité, il n'aura réussi vraiment si j'en juge par les critiques diverses et variées, que Les Chronolithes et Spin. Vivement que je les lise.
L'avis d'Efelle
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