Résumé :
Sur Anarres, les proscrits d'Urras ont édifié, il y a cent soixante-dix
ans, une utopie concrète fondée sur la liberté absolue des personnes et
la coopération. Ce n'est pas un paradis, car Anarres est un monde pauvre
et dur. Mais cela fonctionne. A l'abri d'un isolationnisme impitoyable
qui menace maintenant la société anarchiste d'Anarres de sclérose. Pour
le physicien anarresti Shevek, la question est simple et terrible.
Parviendra-t-il en se rendant d'Anarres sur Urras, à renverser le mur
symbolique qui Isole Anarres du reste du monde ? Pourra-t-il faire
partager aux habitants d'Urras la promesse dont il est porteur, celle de
la liberté vraie ? Que découvrira-t-il enfin sur ce monde d'où sont
venus ses ancêtres et que la tradition anarrestie décrit comme un enfer ?
Comme souvent chez l'auteure, le livre nous interroge. Sur les rapports
hommes-femmes dans nos sociétés, sur le sens de la liberté, sur ce que
coûte d'être vraiment libre, mais aussi sur notre perception du temps.
Mais c'est aussi l'aventure d'un homme seul de son espèce confronté à
une culture à des années-lumière de la sienne. Moins flamboyant que La
Main gauche de la Nuit mais se laisse lire.
Bon.
Je crois que ça a été une de mes plus grosses claques de ces dernières années ce roman, je me rappelle encore comment il m'a habité pendant toute la lecture.
RépondreSupprimerMa claque à moi a plutôt été La Main Gauche de la Nuit, mais les deux sont de la même veine.
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