Où nous retrouvons nos deux compères, Rincevent et Deuxfleurs, dans la suite de leurs aventures. Cette fois ils vont rencontrer Cohen le Barbare, guerrier de 80 ans passés mais toujours bon pied bon oeil. Enfin presque. Il est toujours assez vaillant pour venir au secours de nos amis aux prises avec des personnages animés de mauvaises intentions. Mais un autre danger menace, d'une toute autre envergure. Une étoile rouge se dirige droit vers le disque-monde. Tous les sorciers sont en alerte. La seule façon, selon eux, de venir à bout du danger, serait de réciter les huit sortilèges majeurs. Las, le huitième est bien caché dans la tête de Rincevent. La chasse à l'homme commence.
Sans être tout à fait, tout à fait la suite de La huitième couleur, ce deuxième opus reprend les personnages là où nous les avions laissés. Mais autant le premier épisode ne décrivait rien d'autre que la fuite des deux personnages principaux et de leur confrontation avec des dangers tous plus grands les uns que les autres; autant ce deuxième volet contient une histoire bien plus solide. Une menace considérable pèse sur le disque-monde et Rincevent semble être devenu, bien à son corps défendant, le seul et dernier recours. D'où la gigantesque course poursuite lancée par les autres sorciers contre lui. Finalement, l'énigme de l'étoile rouge sera résolue, de manière étonnante et drôle. Mais pouvait-il en être autrement ?
Dans ce deuxième opus, Rincevent prend un peu plus d'épaisseur. Et force est de constater qu'il nous devient très attachant. Il est facile de s'identifier à lui tant il ressemble à monsieur tout-le-monde. Il est lâche, très lâche et pourtant, il est tellement titillé par sa conscience qu'il lui est impossible de laisser ses compagnons en situation de danger sans intervenir. Je lui décerne, pour ma part, le prix spécial sympathie.
J'ai un très bon souvenir de ces premiers Pratchett. Il y avait une sorte de fantaisie débridée que j'ai moins retrouvée dans les romans suivants (même si je suis loin, très loin d'avoir tout lu).
RépondreSupprimerEn tout cas, tu me donnes envie de relire ces premiers volumes =)
Je suis en train de (re)lire le troisième opus, La huitième fille, qui est en effet largement moins loufoque et que j'avais trouvé, dans mon souvenir, bien au-dessus des deux premiers. De même que Mortimer, le quatrième. Les chroniques arrivent, puisque j'ai décidé de relire, dans un premier temps, tous ceux que j'ai en ma possession (12 tomes).
RépondreSupprimerMaintenant, en route pour voir l'adaptation britannique de ces deux tomes, Arutha ;)
RépondreSupprimerAh làlà, un de mes personnages préférés restent quand même le bagage en poirier savant :D
Cohen m'a bien marqué...
RépondreSupprimerIl faut reconnaitre qu'il est coquet le héros
RépondreSupprimerHééé t'es déchainé ! Tu vas les lire tous à la suite ?
RépondreSupprimer@ Tigger Lilly : C'est prévu comme ça.
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RépondreSupprimerMoi cette série m'a fait le même effet que Douglas Adams : on la lit avec sympathie, c'est marrant, mais je n'y trouve pas le succès que certains lecteurs lui reconnaissent.
RépondreSupprimer@Guillaume44 : tu as raison pour les deux premiers tomes. On peut les considérer comme "légers". C'est déjà moins vrai du troisième et du quatrième. Mais j'en dirai plus dans mes chroniques après leur relecture.
RépondreSupprimerTout à fait.
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