Quatrième de couverture : C'est avec une impatience doublée d'une légère angoisse que le jeune Tavis, fils du duc de Curgh, voit se rapprocher au-delà des remparts les joyeuses banderoles du festival. Lors de cet événement, en effet, les adolescents sont soumis à l'épreuve de la révélation, durant laquelle les Glaneurs Qirsi, de mystérieux magiciens dévoilent à chacun une partie de son futur destin. On a toujours répété à Tavis qu'il deviendrait Duc, puis roi, à la suite de son père. Et si la Révélation lui apprenait le contraire ? Lorsqu'il ressort de son entrevue avec le magicien Qirsi, Tavis n'est plus le même homme : ce que lui a révélé le Glaneur est si terrible, si effrayant qu'il refuse de le croire... Mais peut-on lutter contre sa destinée ?
Résumé : Au sein du royaume Eandi d'Eibithar, une série de morts violentes remet en cause le fragile équilibre des règles de succession. Rapidement, apparaissent les signes d'une possible future guerre civile. Puis c'est au tour des autres royaumes Eandi de menacer de sombrer dans le chaos. Grinsa, un magicien Qirsi, soupçonne l'existence d'une conspiration menée par des gens de son propre peuple et visant à affaiblir la noblesse Eandi pour prendre sa place. Il fera alors tout ce qui est en son pouvoir, dans un monde où règne désormais la méfiance, pour empêcher les conspirateurs de parvenir à leurs fins.
Mon avis : Lorsque j'ai entamé la lecture de cette saga, je l'ai rapidement surnommée "Le trône de fer light". Et ceci n'avait rien de péjoratif. Elle partage avec le Trône de fer une même ambiance faite de complots, traîtrises, intrigues, meurtres, alliance, trahisons, amour aussi et tout cela au sein de cours ducales ou royales et leur lots de rois, de seigneurs, de ministres et de soldats. Pourtant, très vite, il apparaît que la violence, même si elle n'est pas tout à fait absente ici, est bien moindre que dans la saga de Georges R. R. Martin. L'oeuvre est plus légère, moins sombre, light en somme.
Rapidement cependant, la saga de David B. Coe s'écarte sensiblement de son pseudo-modèle. Elle révèle vite son identité propre.
Ce qui fait la valeur d'un roman, à mes yeux, c'est, avant toute chose, la qualité de ses personnages. J'aurai certainement l'occasion de le rappeler fréquemment dans mes futures critiques. Une bonne histoire, bien écrite, mais peuplée de personnages dont le sort m'importe peu finit par m'ennuyer.
De ce point de vue, La couronne des sept royaumes est une réussite. Les personnages sont nombreux et la plupart, pour ne pas dire tous, sont très travaillés, très fouillés. Beaucoup d'entre eux sont vite très attachants et ce qui va leur advenir nous préoccupe forcément.
Le rendu de la psychologie est réalisé par des dialogues nombreux et magnifiquement ciselés.
Le tout se lit d'une traite et il faut faire des efforts considérables pour ne pas tout avaler en une seule fois.
C'est incontestablement l'un de mes coups de coeur en fantasy.
Ce que j'ai lu jusqu'à présent :
1 - Le complot des magiciens
2 - Le prince Tavis
3 - Les graines de la discorde
4 - Le combat des innocents
5 - Les fruits de la vengeance
aux éditions J'ai Lu
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