mercredi 28 janvier 2009

Les épaves

De la même manière que j'ai publié la liste de mes ouvrages préférés, j'ai eu l'idée de publier également la liste des livres que je n'ai pas pu finir, pour tout un tas de raisons. Je les ai appelés Les Epaves parce qu'ils sont restés échoués sur le sable sans parvenir à m'embarquer pour un beau voyage. Ils ne sont pas ordonnés; il n'aurait plus manqué que je les range. Non mais.
Je sais que je vais en faire hurler plus d'un, mais j'assume. Et je tâcherai de m'expliquer (pas m'excuser) pour chacun d'entre eux.
La plupart de ces oeuvres sont des séries, plus ou moins longues (beaucoup sont des tétralogies). J'ai donc lu dans le cas des plus longues, un, deux, voire trois volumes avant d'abandonner. Je n'ai indiqué ici que les oeuvres dont j'ai la conviction que je ne les finirais pas, ni ne les reprendrais depuis le début. Je possède par ailleurs d'autres séries dont j'ai momentanément suspendu la lecture mais que je compte bien achever. Celles-ci ne figurent pas ici.
Il s'est également glissé ici des ouvrages, en général des "one shot", dont j'ai fini la lecture mais de justesse et que j'ai presque regretté d'avoir lu.

Allez ! Je vais quand même indiquer, en quelques mots, ce qui m'a rebuté.

Léa Silhol - La séve et le givre - Trop "poétique" (sic).
Greg Keyes - L'âge de déraison - Pas attaché aux personnages.
Robert Holdstock - La forêt des Mythagos - Trop intello, voire cérébral : illisible pour moi.
Denis Duclos - Le cycle de l'ancien futur - Pas attaché aux personnages.
Philip José Farmer - Le cycle d'Opar - Trop, trop heroic-fantasy. Mal vieilli.
Stephen Lawhead - Le chant d'Albion - Pas attaché aux personnages
Elisabeth A. Lynn - Les chroniques de Tornor - Je ne sais même plus de quoi ça parle.
Glen Cook - Garrett, détective privé - Ni assez fantasy ni assez policier.
Michael Shea - La quête de Nifft-le-Mince - Fini sans enthousiasme, trop heroic-fantasy pour moi.
Gene Wolfe - Le chevalier - Fini, mais je n'achèterai pas la suite. Pas attaché au héros.


Vous aurez remarqué que mon principal grief est que je ne me suis pas attaché aux personnages. En réalité ceci s'applique à TOUS les livres qui ont échoués ici, même si parfois s'ajoutent d'autres raisons

2 commentaires:

  1. Vive la diversité des points de vue :

    Mythagos : trop intello ?...

    Nifft-le-Mince : trop fantasy ?...

    Sur l'Age de la Déraison, j'ai un point de vue différent : j'ai fini le cycle, mais je n'ai pas été emballé outre-mesure : j'ai trouvé l'uchronie bien trop fantastique, et donc trop éloigné de la réalité pour permettre de chercher les différences entre la réalité historique et l'uchronie, ce qui est normalement l'un des plaisirs de ce genre (que l'on trouve, exemple parmi d'autres, chez O.S. Card dans la série du Faiseur). Du coup, à part des noms familiers, on a plus l'impression de lire une série de fantasy moyennement intéressante qu'un "what if" qui donne à spéculer.

    Sur Garrett, j'ai exactement le même avis que toi. Je m'intéresse pas mal au croisement polar/fantasy (comme on l'explique dans notre série de billets) et pour moi, le mélange est ici raté.

    Les autres, je n'ai pas lus.

    RépondreSupprimer
  2. Au moins on a un point de vue commun : on aime la diversité des points de vue. Concernant Nifft, j'ai écris trop "heroic-fantasy" pour être précis. Je sais, je chipote. C'est un genre de fantasy avec lequel j'ai du mal. Sais pas pourquoi.
    S'agissant des Mythagos, ok, intello n'est peut-être pas le terme. En tous cas, pour moi, c'était illisible. Pas trop littéraire, parce qu'un écrivain n'écrit jamais assez bien, mais indigeste. Pour faire court, j'ai trouvé ça chiant. Et ça n'engage que moi bien sûr.
    Sur l'âge de la déraison, je partage ton avis. Mais c'est peut-être une des raisons pour lesquelles je ne me suis pas attaché aux personnages.
    Une chose est sûre, vouloir dire en quelques mots ce qui m'avait dérangé était irréaliste. Mais j'assume.

    RépondreSupprimer