J'ai toujours souhaité lire les auteurs anglo-saxons dans leur langue d'origine. Mais malgré quelques tentatives très espacées, je n'ai jamais rendu cette pratique systématique. Pourtant, il y a bien d'avantages à cela : lire la suite de ma série préférée sans attendre la publication en français, éviter les inconvénients de certaines traductions, apprécier l'oeuvre dans sa forme originale...
Du coup, me voilà fermement décidé à m'y mettre, et quoi de mieux pour (re)commencer, qu'un livre dont l'intérêt n'est pas à ce point important que mes éventuelles difficultés de lecture se révèlent rédhibitoires ? En deux mots, un polar. Et voici comment je me suis retrouvé à lire mon premier Karin Slaughter en anglais. Ça va. Ça fait même pas mal.
L'histoire se déroule dans une petite ville (imaginaire) de Géorgie, Heartsdale, Grant County, typique des petites villes du sud des États Unis. On y fait la connaissance de Sara Linton, pédiatre et, accessoirement, médecin légiste de la ville. Oui, je sais, ça surprend un peu au début, mais bon, nous sommes aux États-Unis où tout est possible, n'est-ce pas ?
Elle découvre un jour le cadavre sauvagement assassiné de Sybil, la soeur jumelle aveugle de l'une des inspectrices de la police de la ville, Lena Adams. C'est Jeffrey Tolliver, l'ancien mari de Sara, qui est chargé de l'enquête.
Très vite, on comprend que le coupable est un déséquilibré et qu'il ne compte pas en rester là. On s'aperçoit également que Jeffrey est toujours amoureux de son ex-femme, ce qui ne facilite pas vraiment leur collaboration.
Que dire de ce premier roman de la série sinon qu'il est plutôt agréable à lire (oui, même en anglais) et que j'ai trouvé les personnages assez attachants ? Ceci étant dit, j'ai bien peur que le seul intérêt de la série ne réside précisément dans les personnages et la découverte du quotidien d'une ville du sud des States (voilà, ça y est, je dérape... ). Pour le reste, entendez les meurtres, l'enquête, ne vous attendez pas à quelque chose de particulièrement original. Tout ça semble lu et relu. C'est d'ailleurs tout le piège des romans du genre que ne semble pas avoir pu complètement éviter Karin Slaughter (quel nom, au passage, pour un auteur de polar ! Je rappelle que slaughter signifie : abattre, massacrer).
Petite parenthèse pour ajouter qu'est fait dans le roman une discrète allusion à la légitimation de la possession d'arme chez le simple citoyen, qui me gêne toujours un peu. Mais bon, voilà, question de culture, probablement. Mais on est loin, très très loin même des gros sabots dans le domaine d'une Patricia Cornwell dont les liens avec les plus conservateurs du parti républicain n'est pas un secret. Fin de la parenthèse.
Pour résumer, une série somme toute assez sympathique mais largement dispensable. En revanche, parfait pour me mettre le pied à l'étrier pour entamer mes lectures en version originale. D'abord parce que ce n'est pas trop dur à lire et ensuite parce que ne pas tout comprendre n'était pas grave, mais alors pas grave du tout.
La traduction en français de ce roman est parue sous le titre Mort aveugle.
Elle découvre un jour le cadavre sauvagement assassiné de Sybil, la soeur jumelle aveugle de l'une des inspectrices de la police de la ville, Lena Adams. C'est Jeffrey Tolliver, l'ancien mari de Sara, qui est chargé de l'enquête.
Très vite, on comprend que le coupable est un déséquilibré et qu'il ne compte pas en rester là. On s'aperçoit également que Jeffrey est toujours amoureux de son ex-femme, ce qui ne facilite pas vraiment leur collaboration.
Que dire de ce premier roman de la série sinon qu'il est plutôt agréable à lire (oui, même en anglais) et que j'ai trouvé les personnages assez attachants ? Ceci étant dit, j'ai bien peur que le seul intérêt de la série ne réside précisément dans les personnages et la découverte du quotidien d'une ville du sud des States (voilà, ça y est, je dérape... ). Pour le reste, entendez les meurtres, l'enquête, ne vous attendez pas à quelque chose de particulièrement original. Tout ça semble lu et relu. C'est d'ailleurs tout le piège des romans du genre que ne semble pas avoir pu complètement éviter Karin Slaughter (quel nom, au passage, pour un auteur de polar ! Je rappelle que slaughter signifie : abattre, massacrer).
Petite parenthèse pour ajouter qu'est fait dans le roman une discrète allusion à la légitimation de la possession d'arme chez le simple citoyen, qui me gêne toujours un peu. Mais bon, voilà, question de culture, probablement. Mais on est loin, très très loin même des gros sabots dans le domaine d'une Patricia Cornwell dont les liens avec les plus conservateurs du parti républicain n'est pas un secret. Fin de la parenthèse.
Pour résumer, une série somme toute assez sympathique mais largement dispensable. En revanche, parfait pour me mettre le pied à l'étrier pour entamer mes lectures en version originale. D'abord parce que ce n'est pas trop dur à lire et ensuite parce que ne pas tout comprendre n'était pas grave, mais alors pas grave du tout.
La traduction en français de ce roman est parue sous le titre Mort aveugle.
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