mardi 17 novembre 2015

Le vieil homme et la guerre - John Scalzi

Résumé
“J’ai fait deux choses le jour de mon soixante-quinzième anniversaire. Je suis allé sur la tombe de ma femme et je me suis engagé.” À soixante-quinze ans, l’âge minimum requis, John Perry n’est pas le seul à intégrer les Forces de défense coloniale, le seul ticket pour les étoiles, mais sans retour. Plus rien ne le retient sur Terre. Combien d’années de vie peut-il encore espérer? En revanche, s’engager, c’est défendre la Terre, protéger l’expansion de l’humanité dans les étoiles, retrouver une seconde jeunesse et, à l’issue du service, obtenir le statut de colon sur une planète nouvelle. Sur Terre, nul ne sait ce qu’il advient de ces recrues à part qu’on leur promet une guerre sans merci contre la myriade d’espèces intelligentes qui se partagent un “ espace vital” interstellaire beaucoup trop étroit. John Perry devient donc soldat. Avec son nouveau statut commencent les révélations, inimaginables.

Dès le début de la lecture, et l'impression dure encore longtemps, nous avons le sentiment d'être en présence d'un clone de Étoiles, garde-à-vous ! (plus connu sous le titre de Starship Troopers) de Robert Heinlein ou de La Guerre Éternelle de Joe Haldeman.
Ici aussi, on commence par  l'enrôlement de recrues terrestres pour aller combattre l'ennemi extra-terrestre, puis on suit leur entraînements, leurs premières missions, leur entrée dans le coeur du conflit.
Rien de bien nouveau sous le soleil, donc, mais quand on aime (et moi j'aime) on ne compte pas. Rien de nouveau sauf que, en l'occurrence, les recrues ne sont plus vraiment de la première jeunesse (d'où le titre). L'âge est même une condition sine qua non pour être engagé. Pour deux années de service (renouvelables), les candidats soldats ont la promesse de retrouver leur jeunesse et de bénéficier, au terme de leur engagement, d'une retraite dorée. Ce qui, au vu de la violence des combats, est loin d'être acquis.
Parce que, et là aussi c'est une constante du genre, les  nouvelles recrues, malgré des avantages physiques, psychologiques et technologiques indéniables, tombent comme des mouches.
Autre chose qui distingue ce roman de ses illustres prédécesseurs, c'est le questionnement que nous livre l'auteur sur l'identité. Qu'est-ce qui fait qu'un individu est lui-même ? Son corps, son esprit, ses souvenirs, son âme ? La réponse n'est pas dans le livre, mais vous y trouverez quelques éléments pour tenter de répondre à la question vous-même.
Les personnages, et en particulier le narrateur, John Perry, qui ne manque pas d'humour,  sont assez attachants.
Le vieil homme et la guerre n'est, à mon avis, sans doute pas le roman du siècle, mais nul doute qu'il vous fera passer un excellent moment, à condition, bien entendu, d'apprécier les romans de guerre intersidérale. 
 

1 commentaire:

  1. Ca fait un moment que je veux le lire celui-là, faudra que je pense à l'emprunter à la bibliothèque un jour...

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