Jusqu'au jour où elle a été renversée en vélo par une de ses
voisines, Astrid menait une vie sans histoire entre son job de
coursière et la grande maison partagée avec des amis. Mais lorsque le
lendemain de l'accident, sa voisine est retrouvée battue à mort, rien
ne va plus. Puis c'est une cliente chez qui elle devait prendre un pli
qui gît sans vie, sauvagement assassinée. Macabre coïncidence ? La
police n'y croit guère...
La vie d'Astrid et de ses
colocataires vire au cauchemar lorsque le tueur frappe à nouveau au
sein même du cercle d'amis. Lentement, l'amitié se change en méfiance,
l'amour en haine, et chacun se demande qui sera la prochaine victime ?
Pour Astrid, une seule question compte : connaît-elle aussi bien qu'elle le pense les gens avec qui elle vit ?
Je n'ai jamais encore chroniqué de roman de Nicci French. En tout cas, je ne m'en souviens pas. Où j'étais bourré. Bref. J'en suis pourtant au onzième opus. Vous me connaissez maintenant et vous savez que je lis, de préférence, les romans d'un auteur dans l'ordre de parution. Même s'ils n'ont aucun lien entre eux. Je sais, je suis probablement un psychopathe. J'en suis donc à mon onzième.
Il faut savoir que Nicci French est le pseudonyme de... deux auteurs britanniques. Nicci Gerrard et son mari Sean French. Tous les romans du couple ont des points communs. C'est ça qui les rends intéressants pour le fan que je suis tout en ne sombrant jamais dans l'uniformité. Chaque roman est bien différent des autres. J'insiste.
On pourra tout de même relever quelques éléments habituels. La narration se fait (dans tous les cas il me semble, jusqu'à présent) à la première personne. Il s'agit à chaque fois d'une femme. Une londonienne. Avec un travail chaque fois différent mais qui lui assure l'indépendance financière. Elle a toujours un petit ami. Dès le début, en cours d'histoire ou à la fin. Ses relations avec ce petit ami sont assez souvent compliquées pour ne pas dire conflictuelles. On a droit chaque fois à un personnage de policier et même souvent deux, chaque fois avec personnalité d'une certaine épaisseur, je veux dire pas bâclée. Il est chaque fois assez différent. Il peut se révéler bienveillant ou suspicieux ou déterminé ou tout cela à la fois ou bien tour à tour. Enfin, l'ambiance n'est jamais gore ni même vraiment horrible. Il s'agit plus, pour les auteurs, de distiller une angoisse qui n'en finit pas de monter. Une angoisse qui survient souvent dans un quotidien plutôt banal.
En revanche, la fin n'est jamais systématiquement heureuse, ni systématiquement horrible. C'est ce qui fait le charme de chaque histoire, car le lecteur que nous sommes, ne sait jamais à quoi s'attendre.
Concernant ce Until it's over, j'aurais tendance à le classer dans les bons Nicci French (même si, en vrai, je les aime tous). Ceci est dû sans doute à l'originalité de l'intrigue. L'histoire de cette jeune femme autour de qui les cadavres s'amoncellent (bon, ok, j'exagère peut-être un peu), a de quoi nous intéresser. On est tenté de soupçonner assez vite quelqu'un de son entourage. En partant évidemment du principe qu'elle est hors de cause puisque c'est elle qui raconte l'histoire. Bon, vous allez me dire, un tueur narrateur, ça s'est déjà vu, je ne nomme personne, suivez mon regard. Bon, mais justement, qui oserait reprendre l'idée de la maîtresse du genre ? Allez, écartons cette charmante Astrid de la liste des suspects. Reste quand même ses 6 autres colocataires. Et c'est ce qui fait l'un des intérêts du roman, la profusion de personnages. Si on ajoute à tous ceux qui habitent la maison leurs petit(e)s ami(e)s, ça commence à faire du monde. Ça en fait des études psychologiques... et des tueurs potentiels.
Les romans de Nicci french sont pour moi comme des friandises. Même si aucun n'est aussi exceptionnel que certains gros morceaux de la littérature policière, ils sont tous très, très bons. J'en lis toujours un régulièrement, certain de ne jamais être déçu et de passer un excellent moment.
Si vous voulez en essayer un autre que celui-ci (qui, encore une fois, est très bon), je vous conseille celui dont je me souviens le mieux (peut-être parce que je l'ai lu deux fois... par erreur) : Mémoire piégée (The Memory Game).
Until it's over est paru en français sous le titre Jusqu'au dernier.
Il faut savoir que Nicci French est le pseudonyme de... deux auteurs britanniques. Nicci Gerrard et son mari Sean French. Tous les romans du couple ont des points communs. C'est ça qui les rends intéressants pour le fan que je suis tout en ne sombrant jamais dans l'uniformité. Chaque roman est bien différent des autres. J'insiste.
On pourra tout de même relever quelques éléments habituels. La narration se fait (dans tous les cas il me semble, jusqu'à présent) à la première personne. Il s'agit à chaque fois d'une femme. Une londonienne. Avec un travail chaque fois différent mais qui lui assure l'indépendance financière. Elle a toujours un petit ami. Dès le début, en cours d'histoire ou à la fin. Ses relations avec ce petit ami sont assez souvent compliquées pour ne pas dire conflictuelles. On a droit chaque fois à un personnage de policier et même souvent deux, chaque fois avec personnalité d'une certaine épaisseur, je veux dire pas bâclée. Il est chaque fois assez différent. Il peut se révéler bienveillant ou suspicieux ou déterminé ou tout cela à la fois ou bien tour à tour. Enfin, l'ambiance n'est jamais gore ni même vraiment horrible. Il s'agit plus, pour les auteurs, de distiller une angoisse qui n'en finit pas de monter. Une angoisse qui survient souvent dans un quotidien plutôt banal.
En revanche, la fin n'est jamais systématiquement heureuse, ni systématiquement horrible. C'est ce qui fait le charme de chaque histoire, car le lecteur que nous sommes, ne sait jamais à quoi s'attendre.
Concernant ce Until it's over, j'aurais tendance à le classer dans les bons Nicci French (même si, en vrai, je les aime tous). Ceci est dû sans doute à l'originalité de l'intrigue. L'histoire de cette jeune femme autour de qui les cadavres s'amoncellent (bon, ok, j'exagère peut-être un peu), a de quoi nous intéresser. On est tenté de soupçonner assez vite quelqu'un de son entourage. En partant évidemment du principe qu'elle est hors de cause puisque c'est elle qui raconte l'histoire. Bon, vous allez me dire, un tueur narrateur, ça s'est déjà vu, je ne nomme personne, suivez mon regard. Bon, mais justement, qui oserait reprendre l'idée de la maîtresse du genre ? Allez, écartons cette charmante Astrid de la liste des suspects. Reste quand même ses 6 autres colocataires. Et c'est ce qui fait l'un des intérêts du roman, la profusion de personnages. Si on ajoute à tous ceux qui habitent la maison leurs petit(e)s ami(e)s, ça commence à faire du monde. Ça en fait des études psychologiques... et des tueurs potentiels.
Les romans de Nicci french sont pour moi comme des friandises. Même si aucun n'est aussi exceptionnel que certains gros morceaux de la littérature policière, ils sont tous très, très bons. J'en lis toujours un régulièrement, certain de ne jamais être déçu et de passer un excellent moment.
Si vous voulez en essayer un autre que celui-ci (qui, encore une fois, est très bon), je vous conseille celui dont je me souviens le mieux (peut-être parce que je l'ai lu deux fois... par erreur) : Mémoire piégée (The Memory Game).
Until it's over est paru en français sous le titre Jusqu'au dernier.
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