Aux États-Unis et en Australie, en 1960 et 1989 Laura Ayars et David
Baskin, l'ancien top model devenue femme d'affaires et la superstar de
l'équipe de basket de Boston : un couple béni des dieux ! Pour profiter
de leur lune de miel à l'abri des regards, les deux amants partent en
Australie. Mais il suffit qu'ils se séparent quelques heures pour que la
tragédie frappe...David disparaît, en laissant un simple mot : " Je
suis parti nager. N'oublie jamais que je t'aime... " Mort par noyade :
quand le verdict tombe, Laura a du mal à y croire. Et quand quelques
mois plus tard, un inconnu surgi de nulle part remplace David dans
l'équipe des Celtics avec un jeu identique au sien, le doute s'insinue
dans l'esprit de la jeune femme et sème le trouble parmi ses proches.
Déterminée à découvrir la vérité, son enquête va emmener Laura plus loin
qu'elle ne l'aurait jamais imaginé, trente ans plus tôt, sur les traces
de ses propres parents, de leurs mensonges et de leurs crimes... Mais
quelqu'un est prêt à tout pour empêcher le passé de resurgir, même à
tuer...
J'ai longtemps hésité avant d'entreprendre la lecture d'un Harlan Coben. Je craignais que ses ouvrages aient un côté un rien trop commercial pour moi. Seulement, vous me connaissez, il m'est impossible de condamner avant d'avoir jugé par moi-même. Et me voilà lancé dans l'aventure.
Alors, pour faire simple, je n'ai pas été déçu du tout. Le roman est assez conforme à ce que j'en attendais. À savoir pas extraordinaire du tout. J'en vois certains me dire : on t'avait prévenu ! Sauf que on n'est jamais aussi sûr que le feu ça brule que lorsqu'on a mis la main dedans une première fois. Je me suis brulé, je ferai gaffe dorénavant.
Pour résumer ce que j'en pense en un seul mot je dirais : maladroit. Ce Sans un adieu ressemble à un roman écrit par un type qui se serait dit : si j'écrivais un thriller ? Sans s'être assuré auparavant qu'il en avait (vraiment) le talent. Ceci dit, Coben lui-même a l'honnêteté de dire qu'il s'agit de son premier roman et qu'il est loin de posséder les qualités que ses fans prêtent au reste de son œuvre. Nous sommes d'accord.
Alors, qu'est-ce qui ne va pas dans ce premier opus ?
Les personnages sont sans épaisseur. Et ça, ça fait vraiment partie de ce qui est susceptible de beaucoup me gêner dans un roman. Le suspense, qui fait tout de même la substance d'un thriller, je le rappelle, est téléphoné. Coben, pour l'entretenir, utilise des ficelles grosses comme un câble de téléphérique. Il remplace, par exemple, certains noms propres par des noms communs. C'est ainsi qu'il parle du patient, de l'homme, de l'assassin. Mais on devine immédiatement de qui il parle. C'est gênant. Les réactions des personnages sont souvent pour le moins étonnantes. Parfois pas crédibles. C'est ainsi qu'il suffit de deux minutes à un type pour mettre sur ses gardes l'une de ses amies vis à vis d'un autre type absolument abject et on se demande donc pourquoi il a attendu des jours pour la prévenir.
Bon, je ne vais pas me lancer dans une liste exhaustive de toutes les maladresses dont est truffé le roman. J'ajouterai juste que le style ne m'a pas semblé renversant. Donc,vous l'aurez compris, l'ouvrage ne m'a pas convaincu. Et pourtant, pourtant, j'ai tenu à aller jusqu'au bout pour découvrir le fin mot de l'histoire (même si il n'y avait plus grand chose à découvrir). Signe que, malgré tout, l'auteur avait, ne serait-ce que partiellement, réussi son coup.
Au final donc, un thriller plutôt raté mais qui nous autorise à accorder une seconde chance à l'auteur. Je vais donc, sans urgence, m'attaquer à un autre livre de Coben et je reviens vous dire ce que j'en aurais pensé.
Alors, qu'est-ce qui ne va pas dans ce premier opus ?
Les personnages sont sans épaisseur. Et ça, ça fait vraiment partie de ce qui est susceptible de beaucoup me gêner dans un roman. Le suspense, qui fait tout de même la substance d'un thriller, je le rappelle, est téléphoné. Coben, pour l'entretenir, utilise des ficelles grosses comme un câble de téléphérique. Il remplace, par exemple, certains noms propres par des noms communs. C'est ainsi qu'il parle du patient, de l'homme, de l'assassin. Mais on devine immédiatement de qui il parle. C'est gênant. Les réactions des personnages sont souvent pour le moins étonnantes. Parfois pas crédibles. C'est ainsi qu'il suffit de deux minutes à un type pour mettre sur ses gardes l'une de ses amies vis à vis d'un autre type absolument abject et on se demande donc pourquoi il a attendu des jours pour la prévenir.
Bon, je ne vais pas me lancer dans une liste exhaustive de toutes les maladresses dont est truffé le roman. J'ajouterai juste que le style ne m'a pas semblé renversant. Donc,vous l'aurez compris, l'ouvrage ne m'a pas convaincu. Et pourtant, pourtant, j'ai tenu à aller jusqu'au bout pour découvrir le fin mot de l'histoire (même si il n'y avait plus grand chose à découvrir). Signe que, malgré tout, l'auteur avait, ne serait-ce que partiellement, réussi son coup.
Au final donc, un thriller plutôt raté mais qui nous autorise à accorder une seconde chance à l'auteur. Je vais donc, sans urgence, m'attaquer à un autre livre de Coben et je reviens vous dire ce que j'en aurais pensé.