Résumé :
Leth Marek, champion d’arènes, se retire invaincu, au sommet de sa gloire. Il a quarante ans, une belle fortune et deux
jeunes fils qu’il connaît à peine. C’est à Kyrenia, la plus grande cité
du monde, qu’il a choisi de les élever, loin de la violence de sa terre
natale. Lorsqu’il croise la route d’un culte itinérant, une étrange
religion menée par un homme qui se dit prophète, l’ancien champion
ignore que son voyage va basculer dans le chaos.Dans le panier de crabes
de la Cité mère qui prêche la Grande Déesse, où les puissants du Temple
s’entredévorent, une guerre ouverte va éclater entre deux cultes,
réveillant les instincts les plus noirs. La hache de Leth Marek va de
nouveau tremper dans le sang...
Ce qui distingue plus particulièrement la fantasy des autres genres littéraires, c'est qu'elle est faite (la plupart du temps) à partir de recettes, un peu toujours les mêmes et d'ingrédients souvent identiques. Du coup, pour faire un bon, voire un très bon roman de fantasy, il faut se distinguer avec une histoire en béton, de préférence du jamais vu, ou des personnages aussi originaux que possible ou, à défaut, revus et améliorés ou un style agréable. Dans la fantasy française, Jean-Philippe Jaworski réussit à réunir les trois, et avec quel brio. Et Gabriel Katz n'est pas jean-Philippe Jaworski. Loin s'en faut.
L'histoire est d'une banalité affligeante, les personnages de véritable clichés ambulants sans rien qui les distingue de tous ceux dont on a déjà croisé la route dans ce genre d'aventure et sans charisme, sans rien qui les rendent attachants et un style d'une aridité sans pareille. J'ai lu une critique qui comparait l’œuvre de Katz à celle de Gemmell. Il est vrai que les deux sont assez semblables et c'est bien là le problème, je n'apprécie guère non plus les romans du britannique.
J'ai tenu jusqu'à la moitié du livre sans faire non plus des efforts démesurés, il faut le reconnaître, car la lecture n'est pas réellement désagréable. Mais elle n'offre rien d'intéressant à un vieil amoureux de la fantasy comme moi. L'impression de perdre mon temps était omniprésente. À réserver donc à ceux qui n'ont jamais lu de fantasy. Encore que, non, ils peuvent aussi s'abstenir et lire du Jaworski, du Kloetzer ou du Pevel. Entre autres.
Bof.