Ce qui a manqué à Nick, journaliste américain en virée dans le bush australien ? Quelques règles élémentaires de survie : 1) Ne jamais conduire en pleine nuit sur une route déserte : un kangourou se ferait une joie de défoncer votre pare-chocs. 2) Ne jamais céder aux charmes d'une auto-stoppeuse du cru. 3) Et ne jamais se laisser droguer, enlever et épouser par ladite autochtone. Dans son village, en effet, le divorce n'est pas autorisé. Mais le nombre de veuves y est impressionnant...
Il s'agit du premier roman écrit par Douglas Kennedy. Il s'agit également du premier livre de cet auteur que je lis. Fidèle à mon habitude (ma manie ?) de lire les livres dans l'ordre. Je n'avais aucun a priori sur Kennedy, n'ayant rien lu ni entendu sur son compte. Je craignais juste qu'il ne fasse partie de ces auteurs à succès, producteurs de best-sellers, en un mot, qu'il soit un auteur commercial.
Mais foin des préjugés, lançons-nous. Et puis, quel plaisir de lire un roman sans avoir le moindre début de commencement d'idée de ce que l'on va découvrir. Dans ce monde de surinformation, cela tient quasiment du luxe.
Ce qui frappe en premier lieu, c'est que le texte n'est pas mal écrit. Il est tout ce qu'il y a de plus lisible. Bon, d'accord. Je ne suis pas gentil. Il est beaucoup plus que lisible. Le récit est fait à la première personne et le narrateur écrit comme il parle. Loin de rendre le style pauvre, il le rend fluide et agréable.
En second lieu, force est de constater que le ton ne manque pas d'humour. Et il va rester ainsi jusqu'à la fin, même lorsque la situation devient dramatique. Car il est vrai que, au bout de peu de temps, on finit par comprendre que la vie de Nick Hawthorne va prendre une sacré mauvaise tournure. Dès la deuxième partie, soit dès le début du deuxième tiers du roman.
Et soudain on s'écrit : bon sang, mais c'est bien sûr. Je suis en train de lire un thriller. Car je vous le rappelle, j'ignorais totalement à quoi m'attendre. Et pas un thriller rigolo. L'humour n'est là à mon sens que pour souligner le caractère optimiste de celui qui raconte ses malheurs et qui préfère en rire.
Pour ce qui est de l'intrigue, je ne saurais mieux comparer ce Piège nuptial à Misery de Stephen King. En nettement moins trash (merci l'humour, encore une fois) mais bien flippant quand même. Et sans doute, bon, moins magistral.
Mais du coup, oui, avouons-le, j'ai pris plaisir à lire ce roman. Le voyage en Australie ne manque pas d'intérêt même si nous passons les deux tiers du livre chez des cinglés. Le destin de ce malheureux journaliste américain ne nous laisse pas indifférent. Certes, j'aurais peut-être tout oublié dans quelques semaines, mais qu'importe, je garderai le souvenir d'une agréable lecture.
Nul doute en tout cas que je vais lire d'autres romans du même auteur et sans aucune appréhension. Espérons que je ne sois pas déçu.
Mais foin des préjugés, lançons-nous. Et puis, quel plaisir de lire un roman sans avoir le moindre début de commencement d'idée de ce que l'on va découvrir. Dans ce monde de surinformation, cela tient quasiment du luxe.
Ce qui frappe en premier lieu, c'est que le texte n'est pas mal écrit. Il est tout ce qu'il y a de plus lisible. Bon, d'accord. Je ne suis pas gentil. Il est beaucoup plus que lisible. Le récit est fait à la première personne et le narrateur écrit comme il parle. Loin de rendre le style pauvre, il le rend fluide et agréable.
En second lieu, force est de constater que le ton ne manque pas d'humour. Et il va rester ainsi jusqu'à la fin, même lorsque la situation devient dramatique. Car il est vrai que, au bout de peu de temps, on finit par comprendre que la vie de Nick Hawthorne va prendre une sacré mauvaise tournure. Dès la deuxième partie, soit dès le début du deuxième tiers du roman.
Et soudain on s'écrit : bon sang, mais c'est bien sûr. Je suis en train de lire un thriller. Car je vous le rappelle, j'ignorais totalement à quoi m'attendre. Et pas un thriller rigolo. L'humour n'est là à mon sens que pour souligner le caractère optimiste de celui qui raconte ses malheurs et qui préfère en rire.
Pour ce qui est de l'intrigue, je ne saurais mieux comparer ce Piège nuptial à Misery de Stephen King. En nettement moins trash (merci l'humour, encore une fois) mais bien flippant quand même. Et sans doute, bon, moins magistral.
Mais du coup, oui, avouons-le, j'ai pris plaisir à lire ce roman. Le voyage en Australie ne manque pas d'intérêt même si nous passons les deux tiers du livre chez des cinglés. Le destin de ce malheureux journaliste américain ne nous laisse pas indifférent. Certes, j'aurais peut-être tout oublié dans quelques semaines, mais qu'importe, je garderai le souvenir d'une agréable lecture.
Nul doute en tout cas que je vais lire d'autres romans du même auteur et sans aucune appréhension. Espérons que je ne sois pas déçu.