Résumé :
Petite ville de Louisiane dévastée par l'ouragan Katrina, Jeanette
survit tant bien que mal grâce à la pêche à la crevette. Mais cinq ans
plus tard, la marée noire provoquée par la rupture d'une plateforme
pétrolière vient polluer ses côtes, livrant les habitants au désespoir.
Ce roman est avant tout une déclaration d'amour d'un natif à son pays, la Louisiane et plus particulièrement à la région des bayous. Ou plutôt, un cri d'alarme, de désespoir. Un noir constat. Car non seulement l'endroit a été victime en 2005 de l'ouragan Katrina, l'un des plus puissants jamais enregistré et ayant causé la mort de près de 2000 personnes, mais également d'une marée noire en 2010 causée par l'explosion et l'incendie d'un plateforme pétrolière au large des côtes. La catastrophe écologique majeure qui en résulte a des conséquences qu'on devine aisément importantes sur une économie basée essentiellement sur la pêche.
Nous allons donc suivre les faits et gestes d'une poignée d'individus qui ont en commun de faire partie des laissés pour compte, des perdants, soit parce que leur nature, leur éducation, le milieu dont ils sont issus les y prédispose soit parce que la situation économique est si difficile qu'il n'est pas aisé de se faire une place au soleil.
Ils sont pêcheurs, fils de pêcheur, petits délinquants, trafiquants de cannabis, employé minable d'un grand groupe pétrolier... Ils n'ont en apparence aucune raison de se rencontrer, d'autant que certains n'habitent même pas Jeanette, la petite ville où se déroule l'action. Mais on s'en doute bien, les évènements vont les rapprocher, d'une façon que certains d'entre eux vont avoir à regretter. Peu d'entre eux sont attachants dès le départ, à l'exception sans doute de Wes, jeune adolescent qui a perdu sa mère lors du passage de Katrina et qui vit, depuis, des relations un peu compliquées avec son père. Pourtant, petit à petit, et notamment grâce à la plume de Tom Cooper, nous allons finir par nous sentir un peu plus proche de quasiment chacun d'entre eux.
Petit à petit les choses se mettent en place et nous sentons vite que tout cela ne va pas bien finir, d'autant plus qu'aucun personnage, à l'exception encore une fois de Wes, ne se montre vraiment raisonnable. Chacun veut aller au bout de ses rêves, de ses désirs, de sa folie, coûte que coûte.
Je gage que vous allez passer un moment fort avec ces éclopés de la vie (certains au sens propre, d'ailleurs). On ne sent absolument pas le temps passé et on achève le roman en se disant : encore, encore. Et à moi qui ai eu la chance de parcourir deux fois les paysages magiques de la région (à l'époque en tout cas, bien avant les catastrophes), la lecture a procuré une émotion toute particulière. Mais nul besoin d'être allé là-bas pour s'imaginer transporté au milieu des marécages, entouré d'alligators et de chênes couverts de mousse espagnole.
Très bon.
Nous allons donc suivre les faits et gestes d'une poignée d'individus qui ont en commun de faire partie des laissés pour compte, des perdants, soit parce que leur nature, leur éducation, le milieu dont ils sont issus les y prédispose soit parce que la situation économique est si difficile qu'il n'est pas aisé de se faire une place au soleil.
Ils sont pêcheurs, fils de pêcheur, petits délinquants, trafiquants de cannabis, employé minable d'un grand groupe pétrolier... Ils n'ont en apparence aucune raison de se rencontrer, d'autant que certains n'habitent même pas Jeanette, la petite ville où se déroule l'action. Mais on s'en doute bien, les évènements vont les rapprocher, d'une façon que certains d'entre eux vont avoir à regretter. Peu d'entre eux sont attachants dès le départ, à l'exception sans doute de Wes, jeune adolescent qui a perdu sa mère lors du passage de Katrina et qui vit, depuis, des relations un peu compliquées avec son père. Pourtant, petit à petit, et notamment grâce à la plume de Tom Cooper, nous allons finir par nous sentir un peu plus proche de quasiment chacun d'entre eux.
Petit à petit les choses se mettent en place et nous sentons vite que tout cela ne va pas bien finir, d'autant plus qu'aucun personnage, à l'exception encore une fois de Wes, ne se montre vraiment raisonnable. Chacun veut aller au bout de ses rêves, de ses désirs, de sa folie, coûte que coûte.
Je gage que vous allez passer un moment fort avec ces éclopés de la vie (certains au sens propre, d'ailleurs). On ne sent absolument pas le temps passé et on achève le roman en se disant : encore, encore. Et à moi qui ai eu la chance de parcourir deux fois les paysages magiques de la région (à l'époque en tout cas, bien avant les catastrophes), la lecture a procuré une émotion toute particulière. Mais nul besoin d'être allé là-bas pour s'imaginer transporté au milieu des marécages, entouré d'alligators et de chênes couverts de mousse espagnole.
Très bon.
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